En Israël, les événements du 7 octobre 2023 ont provoqué un traumatisme à l’échelle du pays.
De nombreux rapports sur l’état de santé mentale des Israéliens font état d’une augmentation conséquente de la souffrance psychique des Israéliens, petits et grands.
19 407 enfants – dont 37 % de moins de six ans – ont été reconnus par l’État comme souffrant de blessures physiques ou de traumatismes psychologiques. Le Dr Ido Luria, psychiatre de l’hôpital Shalvata déclare en avril 2024 : « On estime qu’un demi-million d’Israéliens souffriront du syndrome de stress post-traumatique » suite aux événements du 7 octobre.
Déjà très active, l’association Sauveteurs Sans Frontières s’est mobilisée sur plusieurs fronts, et en particulier sur celui des soins psychologiques à destination des enfants victimes de stress post-traumatique.
Des fermes thérapeutiques, un engagement depuis 8 ans pour SSF
Depuis 2016, dans le Sud d’Israël, SSF a mis en place des programmes de zoothérapie dans des fermes thérapeutiques pour aider les enfants à gérer leur stress post-traumatique. Cette thérapie assistée par l’animal est d’un grand secours pour les enfants qui vont pouvoir faire l’expérience de la confiance et retrouver la sécurité intérieure qui leur a été arrachée.
En effet, depuis des années, dans des zones qui longent la bande de Gaza, les 70 000 habitants répartis dans 81 villages et kibboutz étaient les cibles régulières d’envois de roquettes et autres missiles. Les enfants de ces villages vivaient dans un état de stress permanent, alertés par des sirènes, et devaient régulièrement se mettre à l’abri dans des bunkers.
Pour prendre en charge ces centaines d’enfants en souffrance, SSF a donc mis en place dès 2016 un centre de zoothérapie à Sderot avec de petits animaux, et une ferme d’équithérapie dans le kibboutz d’Ourim.
Puis le 7 octobre est arrivé…Les 2 fermes ont été fermées plusieurs mois car situées en zone de guerre.
Nous avons alors mis sur pied une ferme ambulante de zoothérapie, pour permettre à des centaines d’enfants déplacés de continuer à bénéficier de soins psychologiques, dans un camion de 12 Tonnes qui a sillonné le pays. Cette ferme ambulante de zoothérapie avec des petits animaux est un vrai succès auprès des enfants.
Notre ferme d’équithérapie d’Ourim et notre centre de Sderot ont réouverts après 5 mois de fermeture et ne désemplissent pas. La demande de soins explose car la souffrance psychique de ces enfants explose.
Comment répondre à cette demande ?
1. Centre de zoothérapie de Sderot
Selon Hila, la responsable du centre de Sderot, la demande de soins a triplé. Auparavant, 200 enfants bénéficiaient de soins. Aujourd’hui, plus de 600 enfants sont sur listes d’attente pour recevoir des soins.
2. Ferme du kibboutz d’Ourim
Cette ferme qui se situe à quelques kilomètres de la frontière avec Gaza accueille désormais 150 enfants inscrits pour suivre le programme renforcé avec des spécialistes du stress post-traumatique. Pour répondre à toutes les demandes, nous devons renforcer les équipes pour pouvoir accueillir 200 enfants supplémentaires qui sont sur liste d’attente.
3. Ferme ambulante
Avec notre équipe de thérapeutes, nous avons maintenu le programme 5 jours par semaines pendant 6 mois et tournons à 2 jours par semaine depuis 6 mois. Nous cherchons à augmenter la capacité d’accueil pour les enfants encore déplacés et pouvoir à nouveau les accueillir 5 jours par semaine.
4. Projet d’une nouvelle ferme thérapeutique près de Jérusalem
Pour répondre à la demande croissante de soins psychologiques, nous avons le projet de construire un 4ème pôle de traitement avec des chevaux et de petits animaux comme supports des séances. Heureusement, la mairie de Givat Zeev a mis un terrain à notre disposition pour installer cette nouvelle ferme. Nous recherchons actuellement des financements pour amorcer sa construction. Sur le fonctionnement, et durant quelques mois, l’Etat participera à hauteur de 85% des coûts des séances de thérapie et les familles participeront à hauteur des 15% restants.
Parrainage d’un enfant, toute structure de soins confondue
Prise en charge d’1 séance : 62 € (après déduction d’impôt, revient à un don de 21 €)
Prise en charge de 4 séances (1 mois de thérapie) : 248 € (après déduction d’impôt, revient à un don de 84 €)
Prise en charge de 12 séances (3 mois de thérapie) : 744 € (après déduction d’impôt, revient à un don de 252 €)
Prise en charge de 20 séances (5 mois de thérapie) : 1240 € (après déduction d’impôt, revient à un don de 421 €)
Notre priorité : la santé mentale des enfants
L’association SSF a 8 années d’expérience dans le domaine de la zoothérapie. 8 années au cours desquels des milliers d’enfants souffrant de stress post-traumatique ont cherché de l’aide, ont été suivi par nos équipes et ont trouvé du réconfort pour soulager leur souffrance.
Les événements tragiques du 7 octobre 2023 ont bouleversé la vie de milliers de familles, particulièrement des enfants, qui ont été témoins de pertes et d’une profonde instabilité émotionnelle, incapables de comprendre la violence qu’ils ont vécue.
Notre priorité a toujours été l’urgence, et aujourd’hui, l’urgence est de soigner les blessures invisibles de ces enfants.
En offrant aux jeunes générations les outils nécessaires pour surmonter les épreuves traumatiques, nous regardons l’avenir. Les enfants d’aujourd’hui sont les dirigeants de demain, les artistes, les chercheurs, les enseignants. Leur bien-être émotionnel et mental est fondamental pour la stabilité, la prospérité et la paix future d’Israël. Une nation qui prend soin de ses enfants, qui les soutient dans leurs épreuves émotionnelles et qui favorise leur résilience, est une nation prête à se reconstruire et à se préparer pour un avenir meilleur.
Aidez-nous à maintenir en activité ces fermes thérapeutiques, à construire cette nouvelle ferme pour que ces enfants envisagent leur reconstruction avec foi dans l’avenir.
Grâce à votre soutien, nous continuerons à leur donner force et espoir.
Grâce à votre soutien, nous les aiderons à se reconstruire et à retrouver de la sérénité.
Soigner les enfants est vital pour l’avenir d’Israël.
Merci.
Pour soutenir nos fermes thérapeutiques, cliquez ici